La bourde de Jean Jacques PIGNARD

Lundi 14 décembre, le Sénat a rejeté un projet de loi portant sur le découpage territorial. Passé l’effet de surprise, le pourquoi de ce rejet a été recherché, et le coupable a été rapidement découvert :le sénateur Jean Jacques PIGNARD, politicien chevronné, mais sénateur novice puisqu’il a succédé à Michel MERCIER lorsque ce dernier est entré au gouvernement.
Il semblerait que le sénateur PIGNARD pensait voter « pour » le projet, alors que le vote portait en fait sur un amendement communiste supprimant l’article unique de cette loi. En votant « pour », Jean Jacques PIGNARD a en fait voté « contre » le texte.
Et comme il avait délégation de vote des 27 autres membres de son groupe, l’erreur a été multipliée par 27 !
Il a dû être chahuté dans les couloirs de l’Assemblée, notre pauvre Jean Jacques.
Ce qui a été triste ensuite, c’est la réaction de certains, outrancière comme souvent en politique, mais enfin….
L’ancien professeur d’histoire aura su, en très peu de temps, marquer son entrée dans la Haute Assemblée !

Concert de Noël d'OPUS 92

Vendredi 18 & samedi 19, l'ensemble OPUS 92 se produit gratuitement, à 20 heures 30, à l'Atelier à Villefranche.
Durant la première partie, cette harmonie propose divers morceaux, allant dui classique au moderne, avec des airs jazzy et une touche de gospel.
Un morceau, particulièrement, m'a profondément enchanté:"INNUENDO", de freddy MERCURY, l'ensemble étant dirigé, pour cet air, de main de maître, par Pierre Antoine SAVOYAT, âgé de seulement 16 ans.
La deuxième partie est un révital de la chanteuse SERANE, accompagnée de ses 6 musiciens. Les textes, très actuels et souvent humoristiques, sont très intelligemment servis par des musiciens talentueux.
La troisième et dernière partie réunit les 2 ensembles pour cloturer une soirée qui mérite vraiment le déplacement.
Allez les outenir et les applaudir....

Dialogue avec mon jardinier.

Hier soir France 2 diffusait le film de Jean BECKER « Dialogue avec mon jardinier », avec Daniel AUTEUIL et Jean Pierre DARROUSSIN.
Ce film, sorti en 2007, relate une amitié entre un peintre, en instance de séparation, qui revient s’installer dans le village de ses origines, et un ancien camarade d’école qu’il embauche comme jardinier.
Indépendamment de l’histoire et des dialogues, très plaisants, les images de ce film, tournées en Beaujolais sont très belles, et par moment éclatantes de lumière. A voir décidément.

L'étape cavalière de Beaujeu

C'est un petit hameau du XVIIème siècle joliment entretenu.





Que vous soyez à cheval, ou même à pied, voire même en voiture, n'hésitez pas à découvrir ce charmant endroit, agrémenté d'une auberge qui sert des produits locaux les week-ends et pendant les vacances.

La convivialité du Beaujolais Nouveau

Ce week-end, le beaujolais nouveau s'est dégusté dans la rue, car il faisait très doux, dans des caveaux, des cuvages, des bars, des restaurants, à la maison, chez des amis, entre amis.
Sa qualité, généralement bien supérieure à la moyenne, a fait de ces moments de dégustation des moments plein de chaleur, où se sont alliés dégustation et plaisir gustatif, mais aussi plaisir des autres sens, notamment l'ouïe par la présence de nombreux musiciens, le goût par l'accompagnement de mets délicieux, dont les fromages de notre pays beaujolais, et la vue, bien sûr, ravie par cette belle robe couleur rubis.....

Le marathon du Beaujolais et le 12 km.

Samedi 21 novembre, se sont déroulés, sous une météo douce et clémente, la marathon du Beaujolais, de Fleurie à Villefranche, et la course des 12 km, d'Arnas à Villefranche, qui a rassemblé plus de 2 000 participants, certains coureurs avérés, d'autres, joueurs et amuseurs, dans une ambiance bon enfant.

Vignes au pied du château de Montmelas

La chapelle du Mont Brouilly

Le vignoble vu du Château de Montmelas

Le beaujolais nouveau va arriver.

Depuis quelques années maintenant, le vignoble beaujolais, à l’instar d’autres régions, est en crise.
La mévente est due à plusieurs facteurs, notamment la baisse de la consommation de vin rouge, la possibilité d’acheter des vins importés et de bonne qualité. Par contre, la qualité du vin lui-même n’est pas en cause, car il y a plutôt eu des améliorations depuis quelques années.
Mais comment est né le « beaujolais nouveau » ?

Avant 1951, le vin était un produit quasi stratégique, et la mise sur le marché des diverses récoltes était autorisée de façon échelonnée par un calendrier précis et rigoureux, qu ne démarrait que vers le 15 décembre.
Le beaujolais étant issu d’un raisin blanc à peau rouge, le Gamay, qui donne un vin léger et fruité, à consommer jeune, les organismes professionnels ont réclamé l’autorisation de vendre ce vin plus tôt.
Plusieurs appellations ont eu droit à un déblocage anticipé par l’administration fiscale le 13 novembre 1951 ; la date fut d’abord flottante, début novembre, puis fixée au 15 novembre par un décret du 15 novembre 1967. En 1985, la date de commercialisation du beaujolais nouveau a été institutionnalisée au 3ème jeudi de novembre.
Sur les 36 000 hectares de gamay plantés dans le monde, 19 000 le sont en Beaujolais, dont la production, de l’ordre de 15 000 hectolitres en 1951, est passée à 500 000 hl en 1985.
Ce n’est qu’à partir de 1960 que l’Union Interprofessionnelle des Vins du Beaujolais, créée en 1959, décide de donner à cet événement son caractère festif, et le Beaujolais nouveau devient un véritable produit que le marketing propulse sur tous les comptoirs et dans des pays de plus en plus éloignés.
Le départ d’avions cargos vers le Japon, fin octobre ou début novembre, depuis l’aéroport de Lyon Saint Exupéry est encore largement médiatisé.

Contrecoup de cet événement, dans l’esprit de nombreux consommateurs, Beaujolais est synonyme de Beaujolais nouveau, mais il faut savoir qu’il existe 12 crus différents : Beaujolais, Beaujolais Villages, Saint Amour, Régnié, Fleurie, Chiroubles, Morgon, Brouilly, Côtes de Brouilly, Juliénas, Chénas et Moulin à Vent, et qui sont souvent d’excellente qualité qu’il est bon de consommer, certes avec modération, mais tout au long de l’année, et non seulement autour du 3ème jeudi de novembre.

Implacables vendanges.

Philippe BOUIN, né en 1949, a été ingénieur d’affaires et salarié d’Hewlett-Packard avant de tout abandonner pour s’adonner à l’écriture. Bien lui en a pris, car il signe là un polar inénarrable.
Une énigme à plusieurs entrées, un dénouement inattendu, voilà pour le fond.
Un style très agréable, captivant. La lecture de ce thriller procure des éclats de rire et des moments de suspens incroyables.
L’intrigue se déroule de part et d’autre de la Saône, de Villefranche à Chasselay, de Saint Georges de Reneins à Pommiers et, plus que les sites, les habitants du Beaujolais sont décrits avec plein de vérité.
Les personnages principaux en sont une bonne sœur et sa 4L, un journaliste du Progrès, des viticulteurs, d’anciens résistants, un notaire te son clerc, etc….
Un livre à conseiller.

Le vignoble vu du Château de Montmelas