Du 11 au 14 août derniers l'élite du saut d'obstacles a participé à la 3ème édition du Jumping International CSI** au domaine de Champburcy. De valeureux cavaliers, sur des montures splendides, ont rivalisé d'adresse lors des diverses épreuves.
Le beaujolais n'est pas qu'un vin, c'est aussi un pays, avec ses femmes et ses hommes, et ses paysages magnifiques.
15 août 2011
02 août 2011
ONTEX, ou comment l'humain est sacrifié pour le profit
La société ONTEX, située à Arnas, est le dernier fabricant de couches pour bébés en France, et, depuis trente ans, elle fabrique des produits destinés à diverses marques et à la grande distribution.
Dépendant du groupe Colgate Palmolive, elle a été reprise, en 2010 par Goldman Sachs qui, maintenant, veut supprimer 187 emplois de production, et ne garder en Beaujolais (pour combien de temps ?) que les services administratifs et commerciaux, la production étant assurée dan les pays de l’Est.
Le chiffre d’affaires d’Ontex, en 2010, a augmenté de 6,7 % par rapport à 2009, et son résultat de 9,4 %, à 130 M€ contre 119.
La viabilité de l’entreprise n’est donc pas en jeu.
Ces suppressions d’emploi, ces licenciements, ont donc pour seul but de diminuer encore les coûts, pour augmenter les profits des actionnaires.
C’est un scandale.
C’est pourquoi aussi les salariés de l’entreprise ont envoyé à Carla SARKOZY un colis contenant 187 couches pour emmailloter son futur enfant de Président.
En parlera-t-elle à son mari, qui avait dit, en 2008, à propos de licenciements non imposés par la conjoncture mais destinés seulement à gonfler les profits : « je ne tolérerai pas de tels effets d’aubaine » ?
Et nos grandes surfaces françaises, que vont-elles faire ? Importer des camions pleins de couches fabriquées à l’étranger, alors qu’il faudrait tout faire pour diminuer ces incessantes norias de camions sur nos routes !
19 avril 2011
Banquet de chasse à Chénelette
Ce dimanche la salle des fêtes de Chénelette accueillait près de 70 convives pour les traditionnelles agapes du banquet annuel de la chasse réunissant propriétaires, chasseurs et invités pour déguster des mets préparés essentiellement sur la base de gibier abattu par les membres actifs de l’association.
Ambiance bon enfant, cuisine excellente, vins du Beaujolais, naturellement, et, tout le long du repas discussions autour de la chasse, du travail des uns et des autres, de la santé et, bien sûr, de la météo, certains prédisant un été style 2003, d’autres s’aventurant à prédire une sécheresse type 1976 année où, il faut le rappeler, il neigea à Chénelette le 24 avril !
Après le dessert et le Blanc de blancs furent servis le café et les digestifs, puis les plus anciens, fatigués d’être attablés depuis près de quatre heures, s’en furent rejoindre leur demeure.
C’est à ce moment que surgit une discussion animée venue d’on ne sait où : il paraît que Chénelette va quitter le giron du canton de Lamure sur Azergue pour rejoindre celui de Beaujeu !
Les partisans de chacune des deux solutions développèrent leurs arguments, accusant l’autre de jouer perso, le seul avantage recherché, d’un côté comme de l’autre, étant un accroissement des subventions car, finalement, rattaché à un canton ou à l’autre le Cheneletton va tantôt à Beaujeu, capitale historique du Beaujolais viticole, tantôt à Lamure bien ancré dans le Beaujolais vert, selon ses envies et ses besoins.
La discussion bien sûr ne déboucha sur rien, mais on se sépara, repu et content d’avoir, une fois de plus, honoré la tradition en passant un excellent moments entre amis. N’est ce pas l’essentiel ?
22 mars 2011
Le Mont Brouilly, haut-lieu du Beaujolais
Le Mont Brouilly culmine à 484 mètres dans le Beaujolais, et on le surnomme parfois le Sinaï du Beaujolais, ou le Mont des Oliviers. Dans les années 1850-1852, la vigne beaujolaise a énormément souffert de la grêle, des gelées et d’une maladie : l’oïdium. Les vignerons ont donc eu l’idée de construire une chapelle à Brouilly, destinée à protéger le vignoble. Grace à une souscription des habitants des villages environnants, la chapelle put être érigée de 1854 à 1857. Le 8 septembre de cette année-là, Notre Dame aux raisins connut son premier pèlerinage, qui se perpétue encore de nos jours. Ci-dessous, le texte d’une prière chantée à cette occasion.
LE BEAUJOLAIS à NOTRE DAME DE BROUILLY
Refrain : Ave, ave, ave Maria
1.
O Vierge Marie,
Voici tes enfants.
O mère chérie,
Souris à leurs chants
2.
C’est de ta montagne
Reine de Brouilly,
Que sur nos campagnes
L’espérance a lui
3.
Sur nos beaux cépages,
Fléau sans pitié,
L’oïdium a fait rage
Au siècle dernier.
4.
L’amour de nos pères,
En ce grand danger,
Humble et salutaire,
Vers toi s’est tourné.
5.
Dans leur foi sereine
Ils t’ont dédié,
O puissante reine,
Ce temple sacré.
6.
Depuis tant d’années
C’est d’ici toujours,
Que notre contrée
Attend le secours
7.
Comme en sentinelle,
Notre Saint-Lager
Garde ta chapelle,
Qu’il soit protégé !
8.
A sa voix docile,
Charentay, Régnié,
Avec Belleville,
Viennent te prier.
9.
Des bords de l’Ardière,
De Quincieu, Beaujeu,
Jusque des Oullières,
On vient en ce lieu.
10.
Voici la Varenne,
Saint-Georges, Odenas,
Tous ceux de la plaine,
Villefranche, Arnas.
11.
De son Massabielle
Saint Joseph descend !
Et, vers ta chapelle,
Accourt en chantant.
12.
On voit chaque année
Lantignié, Villié,
En cette journée
Se mettre à tes pieds.
LE BEAUJOLAIS à NOTRE DAME DE BROUILLY
Refrain : Ave, ave, ave Maria
1.
O Vierge Marie,
Voici tes enfants.
O mère chérie,
Souris à leurs chants
2.
C’est de ta montagne
Reine de Brouilly,
Que sur nos campagnes
L’espérance a lui
3.
Sur nos beaux cépages,
Fléau sans pitié,
L’oïdium a fait rage
Au siècle dernier.
4.
L’amour de nos pères,
En ce grand danger,
Humble et salutaire,
Vers toi s’est tourné.
5.
Dans leur foi sereine
Ils t’ont dédié,
O puissante reine,
Ce temple sacré.
6.
Depuis tant d’années
C’est d’ici toujours,
Que notre contrée
Attend le secours
7.
Comme en sentinelle,
Notre Saint-Lager
Garde ta chapelle,
Qu’il soit protégé !
8.
A sa voix docile,
Charentay, Régnié,
Avec Belleville,
Viennent te prier.
9.
Des bords de l’Ardière,
De Quincieu, Beaujeu,
Jusque des Oullières,
On vient en ce lieu.
10.
Voici la Varenne,
Saint-Georges, Odenas,
Tous ceux de la plaine,
Villefranche, Arnas.
11.
De son Massabielle
Saint Joseph descend !
Et, vers ta chapelle,
Accourt en chantant.
12.
On voit chaque année
Lantignié, Villié,
En cette journée
Se mettre à tes pieds.
01 février 2011
De l’autre côté de la Saône, il y a l’ « Embarcadère ».
Point d’ostracisme.
Sur l’autre rive de la Saône, à Jassans, le célèbre cuisinier Georges BLANC a ouvert une brasserie en bord de rivière, nommée « L’Embarcadère ».
Ayant à remercier un couple d’amis, nous les avons emmenés dîner en cet établissement le samedi 29 janvier dernier.
Gage de modernité, le système de réservation par internet affiche les disponibilités (entre 12 heures et 14 heures et de 19 heures à 22 heures 30) et est très réactif. Les quelques renseignements demandés à peine saisis, j’avais déjà un mail et un SMS de confirmation. De plus, le système mis en place, avec des plages de réservation qui vont de demi-heure en demi-heure permet une rotation régulière de la clientèle, ce qui fait que le personnel n’est pas trop bousculé et peut se consacrer pleinement à ses hôtes.
Indépendamment de la carte, il y a possibilité de choisir entre deux menus « Saveurs d’hiver » à 28 ou 32 € et « Entre Bresse, Dombes et Beaujolais » à 45 ou 52 €. Le premier menu nous convint, et la qualité des mets fut excellente.
Seul bémol : le choix du plat peut poser un souci à certains, car il se fait entre de la morue, du foie de veau et des rouelles de pied de porc, et il se peut qu’aucun de ces mets ne convienne…
Le Chiroubles 2008 du Domaine de Ponthieux ne nous a laissé que de bons souvenirs.
Nous n’avons pas regretté cette escapade au-delà de la Saône, et adressons toutes nos félicitations au chef e cuisine Franck FANGET et à toute son équipe.
Photos prises sur le site www.lafourchette.com
Sur l’autre rive de la Saône, à Jassans, le célèbre cuisinier Georges BLANC a ouvert une brasserie en bord de rivière, nommée « L’Embarcadère ».
Ayant à remercier un couple d’amis, nous les avons emmenés dîner en cet établissement le samedi 29 janvier dernier.
Gage de modernité, le système de réservation par internet affiche les disponibilités (entre 12 heures et 14 heures et de 19 heures à 22 heures 30) et est très réactif. Les quelques renseignements demandés à peine saisis, j’avais déjà un mail et un SMS de confirmation. De plus, le système mis en place, avec des plages de réservation qui vont de demi-heure en demi-heure permet une rotation régulière de la clientèle, ce qui fait que le personnel n’est pas trop bousculé et peut se consacrer pleinement à ses hôtes.
Indépendamment de la carte, il y a possibilité de choisir entre deux menus « Saveurs d’hiver » à 28 ou 32 € et « Entre Bresse, Dombes et Beaujolais » à 45 ou 52 €. Le premier menu nous convint, et la qualité des mets fut excellente.
Seul bémol : le choix du plat peut poser un souci à certains, car il se fait entre de la morue, du foie de veau et des rouelles de pied de porc, et il se peut qu’aucun de ces mets ne convienne…
Le Chiroubles 2008 du Domaine de Ponthieux ne nous a laissé que de bons souvenirs.
Nous n’avons pas regretté cette escapade au-delà de la Saône, et adressons toutes nos félicitations au chef e cuisine Franck FANGET et à toute son équipe.
Photos prises sur le site www.lafourchette.com
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